Ah, qu’il était fier et lourd, le temps des Amours jeunes.
Doux comme la caresse fugace d’une main gantée de nacre, je sens les vers grignoter mon âme, sous la noire racine d’un arbre mutilé. Un tendre repos bien mérité, après des mois rythmés de violence, j’en demandais pas plus. L’osmose irréelle qui émane de cet album n’a d’égal que ma paresse, pour moins que ça, d’autres ont laissé leur mort surprendre l’être aimé, soit-disant, ton indifférence m’achève.

Au fond d’une grotte, une cave des temps anciens, se battent quelques peintures aux relents ocres. J’ai besoin de savoir ce qu’il y a derrière ces bouillantes canines, écarte-toi, montre-nous ton vrai visage.
Un large miroir morcelé au dessus de ton lit, témoin de mille miracles et déceptions se plie sous tes lèvres molles et moi je pleure, sous la voûte câline, épée au poing, le nez baigné de morve bleue.
Adieu!