Francis Ford Coppola, 1984

Le p’tit poisson motorisé agite sa queue flashy, les ombres suintantes s’accrochent au bitume amer, en dehors du cadre, de l’esprit, la mer, palpitante et merveilleuse, séduisante et paresseuse, don’t worry Rusty James, je te porterai. Gamin paumé et inconscient, enveloppé de brume, pot d’échappement, gigote, au rythme d’une B-O fringante. 
Coppola, une fois de plus, nous trimballe dans un rêve, dans un cauchemar, sans fin et sans limites, on se cogne, on trébuche, de plan en plan, coup de bâte coup de langue, les lèvres collées au goulot d’une bouteille à moitié vide, on ressort changé de ce voyage initiatique, complètement ivre.