Le film s’arme dès les premières minutes de l’ un des plus beaux Drop de tous les temps.
Tsai Ming Liang nous fait entrer dans ce monde décadent qu’est cette salle de cinéma sans nous laisser prendre notre respiration.
avant que l’on s’en rende compte, nous voila coincé entre un mec qui pue des pieds, une bombe qui grignotte des noisettes un peu trop fort et un puceau dégoulinant de désir.

avec toujours ce film, vieux comme le monde, Dragon Gate Inn qui clos la vie du cinéma.

un tour aux toilettes? peut être croiserez vous l’ouvreuse clopinant vers …

La mise en scène est, comme toujours chez Liang, impeccable, de longs plan-séquence maitrisés à la perfection s’étalent tout au long du film, la profondeur de champs et le cadrage épatent, les acteurs donnent tout..

Tout cela nous amène à une trituration énergique de nos neurones quant à notre rapport aux salles obscures.
à nous d’y déceler les mystères, d’y laisser un bout de nous même, de nous assoir où bon nous semble.

wahou.
5,5/6