Sous les brûlants soupirs, j’irai contre ta tempe armer un revolver de feu
quelles seront tes exigences?
fondues à la voûte d’une cathédrale, les étoiles pleurent le bon vieux temps
et tant bien que mal, j’agite mes bras en direction des ombres.
Jamais, elles ne me laisseront passer.

à moins que j’atteigne l’absolu, d’un coup de marbre dans les tibias d’un colosse arraché à son précieux sommeil, qui pour me suivre? qui pour survivre?

tu n’es pas celle qu’il me faut

je m’en fous je m’en fous je m’en fous

après mille caresses la bête en redemande ; elle fait claquer sa langue comme un bourreau son fouet, ses os craquent et pointent leurs extrémités hors de sa chair, ASSEZ de cette violence faite à la sphère,

bleue et rondelette , fière de ses contours

Un coup d’épée n’est jamais vain, surtout lorsque c’est une main de femme qui agrippe la poignée

recule !

dans pas longtemps, tu pourras plus me blairer.

La ville grésille et crame, sous les assauts répétés des rayons bouillants ; une moto sans roue devant chez nous s’arrête.
J’ai soif, je me penche à la fenêtre afin d’étirer lentement la langue et de laper les restes de gazole qui forment un petit cercle réfléchissant en dessous du pot d’échappement.

Je crois qu’on est mortifié par nos propres principes et je regrette le temps où j’avais du courage ; à quand la rédemption?