Elle est magnifique, ses plats sont délicieux, je me dois de l’impressionner. 

je passe un doigt léger sur les disques de sa collection, en rang d’oignons,
rangés, à l’aise sur d’immenses étagères, dans le salon feutré. 
ah, Every Mother’s Son. ça tombe bien ça. 
je pose doucement la galette dans le tourne disque, 
je lui lance un regard malicieux, ça maaarche, les notes claquent 
dans ses pupilles, des souvenirs se collent dans son cerveau, tapissent 
les parois crâniennes, yeeeeahaaaaaaa
Elle s’assied confortablement dans le canapé, juste en face de moi, 
vite j’enchaîne avec un morceau doux et mélodieux, bourré de sous-entendus, 


Jacco Gardner ouvre sa bouche et la magie opère.. 
Le temps m’est compté, il ne me reste qu’un morceau
les tambours détonnent, les choeurs annônent, 
une voix gutturale et vibrante déchire nos corps
des ptites notes légères s’échappent d’un piccolo grisé, 
elle bat la mesure du bout de sa pantoufle en satin rosé, 
Group 1850 MERCI!!