L’artiste plonge son âme dans une coupe débordante de grâce, tentant d’atteindre l’Au-delà, l’Univers est son modèle, la Terre sa muse préférée, enchaînement pâteux d’images ‘sublimes’, à la manière d’un fond d’écran Windows; le manque de cohérence des couleurs agace, le son, pénible grésillement pétrit de voix-off mystico-dépressives ennuie. L’abject mélange des texture a de quoi rendre fou, humain, regarde bien ton oeuvre et rends-toi compte qu’à coup sûr, Dieu s’en foutra. Malgré l’onirisme forcé de certaines scènes, retracer la Création de façon si niaise et étriquée c’est s’avouer vaincu d’avance, des les premières secousses de ces moelleuses méduses diaphanes et muettes, faut-il le rappeler?