D’une bouche entr’ouverte s’échappe une libellule
les ailes palpitantes remuent les sons ambiants de cette chaude journée d’été.

Sous la joue d’un nuage solitaire
l’insecte stagne quelques instants.

La nuit tarde à se montrer
la libellule se pose dans une chevelure mordorée,
cette dernière ondule, bercée par l’inlassable paresse propre aux astres noctambules
colle à la peau

Le souffle court, perdu au fond d’un puits,
la ptite bestiole se noie en silence
à l’écart de la masse
éclairée par son âme  

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