Sous la croupe des étoiles , en pleine tempête stellaire, se tenait un conseil d’humeurs, sérieux et appliqué. De grands seigneurs blessés côtoient en silence une troupe de jeunes tocards en robe pourpre, les mêmes qui hier matin encore, rentraient d’une dure nuit de débauche, la tête cerclée de feu, leurs yeux  noyés dans une mellasse alcoolisée, visqueux liquide aux relents de mort . Il est 2 heures, l’heure propice à l’égarement. Je suis seule dans mon lit, pour une fois, et peut être un peu moins triste que d’habitude. J’essaye de purifier mon âme en ne songeant à rien, en pardonnant le TOUT.
Pourquoi écrire ces lignes ? Qui va les lire ?
L’album me paraît plus intime qu’à l’ordinaire, plus triste que mon propre souffle contre la courbe du Temps..
Mes yeux se ferment sur une partition de métal, j’aimerais…