s’il n’en restait qu’une
t’as beau essayer de leur faire comprendre, ils continuent de se bouffer la queue en bavant.
leur ombre lentement grignote le peu de conscience qui leur reste,
feinte de trou noir,
synthé paumé sous une chaussure à fentes,
personne ne viendra presser tes joues ! tu peux toujours courir en cercle et calculer les angles, que les corbeaux bouffent tes cahiers, l’encre qui bouillonne sous ta peau n’a plus de couleur depuis des lustres , il est temps d’abdiquer. en musique, c’est un peu moins vain.
reprends ta respiration sur l’eau gelée, accroche ton manteau de peau aux arbres de ma conscience et bois ce doucereux breuvage au goût de trouille, je viens de le touiller.