Je m’ennuie un peu, j’ai envie d’écouter un truc à priori léger, faut bien commencer par quelque part j’enfile mon casque et j’pressouille Play.

                                             « Quand on est mort, c’est qu’on est mort » 

1- Master’s Hands
 Chouette petite intro , peut être un peu trop transparente n’empêche, les quelques notes de synthé, vers la fin, sont savoureuses.

2- IRM
Le rythme s’accélère, pas mon engouement. Pas fan du tout de cet essai electrobongo.

3- Le Chat du Café des Artistes
Comptine sympathique, changement de ton au sein même du morceau, tantôt grave tantôt apaisant, ouais, ça passe très bien par chez moi.

4- In The End
Ironie, sûrement voulue, ce morceau ne symbolise en rien la fin de quoi que ce soit, mélodie mutine entrecoupée de gentilles paroles susurrées, c’est mignon.

5- Heaven Can Wait
Beck accompagne la belle, le rythme prend le dessus, les voix accompagnent les instruments et non l’inverse, paroles toujours aussi simples, pas franchement révolutionnaires, m’enfin, ça passe gentiment.

6- Me And Jane Doe
Je me risque à apposer l’étiquette de balade sur ce morceau, une fois encore, je suis surprise, les paroles s’allongent, recouvrant plus de notes que je n’aurais cru, c’est un débit continu, ça colle un drôle d’effet au morceau, j’aime bien. 


7- Vanities
Quelques cordes délicatement pincées accompagnent la voix, douce, fragile, puis les violons de dressent, mélancoliques et appliqués, tout à fait en osmose avec ce que je ressens ce soir…

8- Time Of The Assassins
Dommage, je m’attendais à une meilleure intro, trop passive à mon goût, mais le refrain… ce qu’il me fait planer ! Pas assez surprenant ce morceau, dommage..

9- Trick Pony
Clairement plus ‘rock’ –autant qu’un morceau susurrant et famélique peut l’être-, j’aime pas. C’est pas assez punch pour me plaire, trop dans le coton, impossible de se lâcher, de rêver à quelque chose, d’imaginer quoi que ce soit. Le point noir du disque pour moi.

10- Greenwich Mean Time
Aah. j’aime beaucoup l’intro limite mathématique, le rythme me plaît, les paroles passent bien, mais encore une fois, ça manque de quelque chose pour vraiment m’exciter… dommage bis


11 Dandelion 
Yeah, ça me donne envie de fumer une clope en lisant un magazine sexy, posé sur une chaise longue en haut d’une dune de vieux disques, pendant qu’une jolie fille me ressert un verre de Cherry Coke alcoolisé. Sexy tune!

12- Voyage
Craquage total, rien de bien particulier m’enfin ce morceau dégage quelque chose, avec son rythme faussement tribal et ses instrus zarbis qui s’incrustent ici et là. ça me donne envie d’une glace fraise banane. Bon signe, non?

13- La Collectionneuse 
Franglish très classe, violons entêtants, paroles très bien trouvées, synthé fou, fin épique !!!

14- Looking Glass Blues (Bonus Track)
Ouais bon, je m’en serais passé de ce bonus track, rien de spécial, un peu chiant, la guitare fait tache.

Disons que pour apprécier cet album dans son intégralité, faut vraiment être dans le « mood ». Moi qui me sentait seule en cette fin de journée, j’ai beaucoup apprécié la compagnie de cette voix ;  tantôt mutine tantôt délicate, accompagnée d’arrangements un poil trop sages mais plaisants.

                                                                   5/10

Les + :   Alternance français/anglais, passe comme une lettre à la poste
Voix soft et moelleuse comme une barbe à papa bubble-gum, qui tapisse doucement mes oreilles de sucre. 

A ne pas louper : Dandelion , Vanities , Voyage et La Collectionneuse