Valeria Sarmiento – 2012 


Immense ouverture que les hommes essoufflés ont eu du mal à atteindre, sales, meurtris, mais c’est en eux que résonne encore le fracas de la bataille, ombre terrible qui vient d’en haut, que se partagent les protagonistes, éparses, tous un peu fous. Fous de vivre, fous d’amour, toujours en mouvement, les lignes : terre promise d’une fin du monde entraînant les silhouettes au delà de la Raison.. Périlleux périple parsemé de chair, de coups de fusils vengeurs, d’humains qui marchent, de dialogues carrément chiants, d’humains qui marchent, d’animaux qui meurent, épuisés, comme ce fou de spectateur qui n’en voit pas le bout. L’éboulement final, suivi de près par l’exécution clos bien ce merdier : on n’aurait pas voulu y être. Car même si les costumes sont beaux, les êtres, trop léthargiques pour impressionner, agacent; la caméra semble s’ennuyer, n’osant jamais s’aventurer , en retrait, hésitante, à demi muette, laissant le champs libre à tous les débordements PROBLEME ça ne vient pas, les acteurs prennent la pose, balbutient leur texte sans véritablement y croire, PARFOIS, un timide éclat de vie transperce ce morne tableau, dommage, ça ne suffit pas..