Quelque part entre une campagne bourrée et LA grande ville en toc, coincées sous une pile de Vinyls brisés et des cadavres de grandes personnes, Frances aime Gloria qui aime Frances et c’est comme ça. Mais venez pas nous dire qu’l’amour c’est aussi simple. Deux corps aussi vivants, souvent troublants, -maniérés puis désarticulés, en perpétuel mouvement- sacré régal à filmer, à admirer, les 2 gamines absorbent la lumière et l’énergie du monde qui les entoure, pour mieux rayonner, à moins que ce ne soit elles, qui entourent le monde de leur folie de leur délire de leur passion. Ca leur ferait pas de mal, aux parents de Gloria, un bon disque punk dans la mâchoire, bordélique et percutant, à l’image des 2 amantes, qui s’accordent avec délice quand viennent les refrains. Histoire d’amour pop et décalée, dégageant une odeur curieuse de joint parfum vanille/regrets, Bye Bye Blondie à le mérite de ne pas tricher, beaucoup de fausses notes, certes, et pas parfait, mais enrobé d’une énergie pure, sans limite aucune, une énergie folle à t’en irradier les pupilles même une fois les yeux fermés.