La capitale attire un môme naïf en son sein bouillonnant, prête à le broyer , humidifiant sa peau imberbe des litres de sueur des travailleurs en mouvement. Silencieux et borné, Guei pédale de toute ses forces , un but ultime, tatoué à l’encre de Chine au fond du crâne : rembourser sa monture à deux roues, avoir, pour la première fois, quelque chose à lui, pourquoi voir plus loin? L’éblouissante rencontre avec la riche femme d’en face, celle pour qui il baisse les yeux, marque un tournant vitale, pour que cette fable prenne vie . Petit coursier au vélo volé, redresse la tête, serre tes poings et envois-les boxer l’immonde pense noyée de bile de ce monde un peu brutal, sans Jian , l’égoïste gamin renfrogné, tu n’aurais pu te redresser..